1/ Terrassement en zone de marais
Il existe différents types de terrassement comme le terrassement général qui s’emploie à mettre en forme le relief global. Les sols sont travaillés pour mettre à cote les fonds de forme. On parle aussi de terrassement ordinaire lié aux ouvrages de réalisation, qui consiste à préparer le terrain. On travaille soit en fouille (déblais), soit en apport (remblais).
En zone humide comme en zone de marais, la biodiversité est très importante, il faut donc la protéger mais aussi la maximiser grâce aux travaux réalisés.
En restaurant l’ensemble hydraulique, les travaux de terrassement jouent un rôle majeur pour la biodiversité et la préservation des paysages.
Le terrassement en zone de marais concerne donc plusieurs points :
D’abord le terrassement visant à reformer les pentes des écoulements, des noues et fossés.
En effet, en zone de marais, beaucoup de canaux passent au milieu de ceux-ci, et permettent de concentrer l’eau et de la dériver.
La pratique de l’étrépage nécessite aussi un terrassement.
Il s’agit de gratter la terre sur 20 cm, de manière ponctuelle pour créer des zones plus libres pour certaines espèces comme par exemple les bains de soleil.
Cette technique offre par ailleurs la possibilité d’aller chercher la banque de graines enfouie dans le sol et de la remettre à la surface, au soleil. Effectivement, au fur et à mesure des années et à cause de différents facteurs, certains végétaux que l’on pouvait voir 15 ans en arrière n’existent plus. Grâce à cet étrépage, CHOGNOT fait ressurgir ces graines pour leur donner une deuxième chance, et favorise la biodiversité en restaurant des espèces végétales ou fongiques disparues.
CHOGNOT intervient également pour des terrassements plus « topographiques ».
Ainsi, pour protéger les routes qui traversent les marais d’éventuelles crues, des talus sont érigés, pareils à des petites digues. Tout comme pour les aménagements destinés aux bovins, notamment lorsqu’ils doivent traverser un marais, il faudra terrasser en amont.
En outre, en zone de marais il y a beaucoup d’espèces de plantes dites invasives. Habituellement retirées à l’aide de griffes, elles repoussaient d’une année sur l’autre et continuaient d’envahir la zone mettant à mal toute la faune du lieu.
CHOGNOT s’emploie donc à effectuer un terrassement en griffant toutes les surfaces du sol où sont accrochées les racines afin d’éradiquer complètement ces espèces invasives.
Plus rarement on peut aussi « terrasser dans le bâtiment ». Ce procédé étale la terre pour obtenir une surface plane et rectiligne qui permettra d’y construire un bâtiment.
Ce type d’intervention est assez ponctuel chez CHOGNOT (comme le terrassement pour recevoir un observatoire) puisque généralement les actions dans les marais visent à conserver le relief existant et en protéger la faune et la flore.
2/ Terrassement en zone de marnage
Le terrassement en zone de marnage est une tâche particulièrement délicate et difficile en raison du changement de niveau de l’eau entre la basse mer et la pleine mer dû à la marée. Cela représente également un défi du fait de la qualité de l’eau, des longues périodes d’inondation et des fortes turbulences résultant des vagues. On constate qu’en zone de marnage les phénomènes d’érosion sont récurrents et marqués, et les variations des niveaux d’eau favorisent les ruptures et les glissements surtout quand les pentes sont raides. Un terrassement en zone de marnage est donc souvent accompagné de pose de plaques métalliques sur lesquels les engins se placent pour garantir une meilleure portance.
En zone de marnage pur, l’entreprise CHOGNOT doit parfois évoluer sur des berges instables et doit « clouter », c’est à dire planter des pieux à l’intérieur même de la berge, de manière à maintenir fortement et totalement le sol.
Il faut parfois évoluer en bord de mer ou dans une zone habituellement noyée par les vagues et sur laquelle on ne peut travailler qu’en marée basse et avec un temps d’intervention limité. Il faut impérativement prendre en compte les marées pour le travail à la pelle et anticiper. Il est important de savoir à quel moment quitter le chantier pendant que le sol est encore portant et que l’eau ne piège pas l’engin.
L’entreprise CHOGNOT s’adapte aux fluctuations naturelles et répétitives du niveau des voies d’eau, pour déplacer les matériaux et remanier des terrains, et ainsi protéger leurs berges.
CHOGNOT s’emploie aussi à sauvegarder les écosystèmes en zone de marnage, n’hésitez pas à solliciter de plus amples informations.
3/Les curages
Les premiers travaux de curage étaient réalisés par les agriculteurs eux-mêmes. On s’est aperçu rapidement que le procédé nécessitait une véritable technique.
Le lit est ainsi constitué : une couche de vase molle puis une couche de vase dure et ensuite le substrat.
En général le curage ne concerne que la couche de vase supérieure. Cette vase encrasse parfois les buses et les franchissements et bloque l’écoulement du cours d’eau. Le curage permet donc de la retirer et d’entretenir ce cours d’eau. Il permet un reprofilage de son lit afin qu’il retrouve un débit et une oxygénation plus adaptés. Parfois, simplement retirer les embâcles, permet de libérer la circulation hydraulique et de chasser la vase qui s’est accumulé sur plusieurs linéaires de manière anormale. L’envasement d’un cours d’eau est un processus naturel mais qu’il faut parfois réguler lorsqu’il est souvent stagnant.
On peut prendre l’exemple de petits canaux en bord de route, à côté des champs. Ils sont la plupart du temps longés par des arbres qui, à l’automne, perdent leurs feuilles. Ces feuilles se retrouvent dans la rivière, se décomposent et finissent par former de la vase.
Un autre exemple est celui des stations de lagunage qui traitent de manière naturelle les écoulements d’eaux usées.
Cette vase est toutefois réutilisable et excellente pour l’agriculture, les champs et l’épandage. Il est donc nécessaire de réaliser des curages régulièrement. Le savoir-faire de CHOGNOT permet de procéder à ce type de curage dans le respect de l’environnement, de la morphologie du cours d’eau et de la biodiversité, en évoluant entre les espèces piscicoles. En effet lorsque le curage est trop profond, il s’attaque aux couches de substrat indispensables à la faune des cours d’eau.
Sur l’île d’Oléron, CHOGNOT a réalisé des claires pour les huitres, c’est à dire des bassins de décantation, aussi appelés dégorgeoirs. Il s’agit de curer les claires et retaluter les bords pour respecter un niveau de pente particulier et faire un terrassement aidé du godet pour appuyer les bordures de berges couche par couche afin d’obtenir une pente adaptée et d’anticiper l’érosion.
Le procédé du curage concerne de nombreux cas de figure et rend donc sa capacité hydraulique et son oxygénation au fossé ou au canal encombré.
4/ Digues et Plateformes
Les digues sont des ouvrages visant à empêcher l’eau de pénétrer dans des zones peuplées ou sensibles. Elles sont, la plupart du temps, érigées de manière parallèle soit au cours d’eau, soit à la côte, et permettent d’éviter les inondations ou les submersions marines.
La plateforme est placée au sommet de la digue.
CHOGNOT aide à intégrer les digues et les plateformes dans l’environnement paysager sans en rompre la continuité écologique grâce notamment à ses engins capables d’évoluer en respectant la faune et la flore du lieu.
L’entreprise offre également la possibilité de réparer les digues. Par exemple lorsque des petits linéaires de digues s’érodent ou s’écroulent avec de fortes montées des eaux, CHOGNOT réalise les enrochements, les terrassements ou les levers de talus nécessaires à la réparation.
Ils se chargent du suivi d’entretien mais aussi de la restauration et de la création des vannages qui passent sous les digues.
CHOGNOT est en outre force de proposition sur des rehaussements de digue, n’hésitez pas à demander plus d’informations.
5/ Pompages
Lorsque sont réalisés des travaux en rivière, le pompage est une opération quotidienne. Même quand une zone est batardée, il faut pouvoir assurer la continuité hydraulique grâce à des pompes, maintenir la zone de travaux à sec ou bien vider des bassins pour effectuer un curage.
CHOGNOT intervient ici dans la location de prestation de pompage.
Dans certaines situations, il faut pouvoir réagir rapidement et avec beaucoup de débit pour mettre à sec une zone de travaux ou pour vider des bassins ; des pompes à vis de 2000 et 3000M3/H sont utilisés dans ces cas-là. Ces pompes disposent d’un énorme tube métallique de 6m de long sur lequel une hélice s’enclenche créant une absorption et un refoulement particulièrement importants.
L’entreprise dispose aussi de petites pompes RICHIER très anciennes et rénovées qui rejettent 150M3/H.
Equipé et professionnel, CHOGNOT réalise tout type de pompage.
Conclusion
CHOGNOT, expert en terrassement et curage en zones maritimes et fluviales se met au service des collectivités, demandez un devis.
L’équipe Chognot