PROTECTION DES BERGES
Top 10 des Techniques Végétales et Mixtes
Protéger nos berges est aujourd’hui une priorité.
Les cours d’eau sont des espaces en activité constante, alliant cycle hydraulique, cycle végétal et animal dans un mouvement de transport et de dépôt perpétuel. L’équilibre de ces cycles est fragile et mérite parfois une intervention humaine. Il est donc nécessaire de se poser les bonnes questions et d’aborder consciencieusement le sujet des différentes techniques de protection.
- Dans un monde aujourd’hui tourné vers l’environnement, les techniques écologiques sont-elles une solution ?
- Quel juste équilibre doit-on apporter à une protection de berge pour supporter les forces hydrauliques d’un monde urbanisé et conserver une autonomie d’évolution naturelle ?
Nos anciens utilisaient les restes de végétation lors du nettoyage des cours d’eau pour consolider ces derniers ou pour replanter.
Il peut donc être intéressant d’envisager différentes techniques végétales qui ont de fortes propriétés stabilisatrices. Celles-ci peuvent d’ailleurs être utilisées seules ou en complément des techniques minérales, comme les enrochements, ou d’autres procédés, comme les tunages. En cas de fortes contraintes hydrauliques qui s’exercent sur les berges, une technique mixte est préférée.
CHOGNOT est absolument impliqué dans cette démarche et accompagne toutes les collectivités lors de chantiers d’aménagement, mais aussi d’entretien et de rénovation des cours d’eau.
Pour en savoir plus sur les techniques végétales de protection des berges mixtes, contactez-nous directement en cliquant sur le bouton ci-dessous ou découvrez les différentes techniques ci-après.
Mettre en place ces techniques dites végétales permet de protéger nos berges contre l’érosion, de renforcer la biodiversité et ainsi de contribuer aux travaux de lutte contre les inondations.
CHOGNOT utilise différentes méthodes issues du génie végétal et du soutènement bois en respectant la nature du cours d’eau, les risques et autres caractéristiques topographiques :
1 / Fascines de saules
Ce fascinage consiste à utiliser des végétaux pour combler des espaces, et modérer l’érosion éolienne ou aquatique.
Pour ce procédé on utilise des branches assemblées en fagots que l’on fixe entre des pieux de saule ou de châtaignier solidement enfoncés. Nous pouvons utiliser des branches de saules vivantes ou bien mortes, dites “désactivées”.
Vivantes, les branches de saules se régénèrent d’elles-mêmes et contribuent donc à la biodiversité de la zone.
2/ Fascines d’hélophytes
C’est une solution souvent utilisée sur des pieds de berges et pour son aspect paysager à forte diversité végétale. Un géotextile en coco biodégradable est mis en attente entre 2 rangées de pieux. L’intérieur est rempli de terre végétale et compacté. Une fois refermé et ancré, nous écartons les mailles du géotextile pour y placer des hélophytes. Ces dernières sont des plantes semi-aquatiques. Leurs racines se développent dans la vase ou dans une terre très humide voire immergée. Elles permettent un enracinement et une fixation rapide dans le substrat rivulaire.
3 / Lits de plants et plançons
Nous alignons des branches ramifiées d’espèces ligneuses (principalement des saules) ,enfouies au 2/3 dans un remblai étagé. L’action anti-affouillement est instantanée. Une fois les racines bien ancrées dans la berge, cette méthode évite tout glissement de terrain et réduit les phénomènes d’érosion. La mise en place de cette méthode est mécanique ; en revanche ; la pose des branches reste manuelle.
4 / Caissons végétalisés
Cette technique de sauvegarde de berge implique de créer une armature avec des rondins par paliers auxquels nous ajoutons des végétaux pour stabiliser la berge de façon durable. Après avoir créé ces caissons en bois partiellement enfoncés, nous remplissons de matériaux terreux et de lits de plants et plançons. Les prochaines moises de bois sont posées par-dessus et ainsi de suite.
Le bois protège la croissance des plantes dans un premier temps, puis les racines solidement ancrées dans la berge se suffiront et avec le temps le bois pourrira. Cette méthode demande un véritable savoir-faire et du personnel spécialisé que CHOGNOT possède.
5 / Peignes et tressage
La mise en place de peignes est un système idéal pour réparer ou rénover une berge dégradée lorsqu’on veut laisser une certaine autonomie à la nature. Elle consiste simplement à planter des pieux au niveau de la partie à réparer, ancré en berge jusqu’aux 2/3 de la largeur du cours d’eau. Entre ces pieux, nous fixons ou tressons des branches récupérées à proximité du cours d’eau. Les peignes vont alors s’engraisser en piégeant les sédiments et alluvions et ainsi la berge se reconstituera naturellement. C’est une technique peu onéreuse et qui propose des caches sous berge pour la faune piscicole et les oiseaux.
6 / Tunage pieux– planches
Le tunage est un bon compromis pour une protection de berge renforcée et une forte action de soutènement sur des cours d’eau, des canaux ou des berges d’étang. Nous commençons par le fonçage de pieux en pied de berge derrière lesquels nous fixons des planches ou rondins à l’horizontale. Selon le débit hydraulique et de l’éventuelle surcharge de circulation en haut de berge, nous renforçons le tunage par une ligne de pieux arrière avec des tirants en câble inox pour éviter un basculement en avant de la protection de berge. Un géotextile puis un remblai est placé derrière le rideau de planches. Après ensemencement de la berge ou plantation d’hélophytes, l’intégration paysagère est totale.
7 / Tunage pieux jointifs
Il s’agit d’une variante du tunage pieux-planches où nous réalisons l’alignement de pieux, en châtaignier ou chêne, enfoncés jointivement le long d’une berge ou d’un talus. Le fonçage des pieux est réalisé grâce à une pince à pieux que nous fixons au bras d’une pelle mécanique. La pince vient coiffer le pieux et le bloquer pour pouvoir le manipuler et le battre avec facilité. Derrière le rideau de pieux, nous fixons un géotextile et remblayons. Cette technique est réalisable sur pieds de berges meubles. Dès l’achèvement de sa réalisation, les pieux constituent une protection efficace et immédiate. Elle est également utilisée en soutènement. L’entreprise CHOGNOT fait souvent le choix de travailler d’une seule rive pour diminuer l’impact du passage des engins sur l’environnement.
8 / Tunage grillage
Comme pour le tunage pieux- planches, nous battons les pieux à distance égale les uns des autres dans le pied de berge. Dans ce cas toutefois, nous déplions et fixons derrière les pieux du grillage renforcé ainsi qu’un géotextile pour accueillir le remblai. C’est une protection de berge peu onéreuse mais qui ne correspond pas à tous les sites ni à tous les cas de figure.
9 / Plantations et bouturages
L’entretien et le respect des différentes règles naturelles de la flore sont essentiels pour la protection des berges. La plantation de végétaux adaptés vient renforcer la protection de berge et participe à enrichir la biodiversité du site. Le choix des espèces et des variétés sera adapté en fonction de la région, de la position des plants sur la berge, de la durée prévue d’ennoiement de ces plantes, des usages du site… Ainsi, le pied de berge recevra des plantes nécessitant et supportant une quantité d’eau importante tandis que le sommet d’une berge haute devra accueillir des plantes pouvant supporter une certaine sécheresse. De même, une berge ayant une faible sollicitation hydraulique pourra accueillir des hélophytes et un simple ensemencement tandis qu’une sollicitation plus importante nécessitera des boutures d’espèces arbustives et/ou des arbres comme les saules .
10 / Terrassement et retalutage
Le retalutage consiste à adoucir les berges lorsque celles-ci sont trop hautes et verticales ou qu’elles se sont écroulées dans le cours d’eau. Cette technique nous permet parfois de reméandrer le cours d’eau en utilisant la terre des berges pour créer une banquette. Toutefois, cette technique « consomme » un espace important obligeant nos donneurs d’ordre à avoir la maîtrise foncière en haut de berge.
CHOGNOT propose également des opérations de terrassement en milieux fluviaux et maritimes puisque nos pelles sont équipées de chenilles marais métalliques qui permettent d’opérer sur des sols peu à très peu portants. Nous vous invitons à découvrir cette technique de l’extrême dans l’article « terrassement et curage ».
Conclusion
Nous vous avons présenté ici les différentes techniques végétales et mixtes de protection de berges dont CHOGNOT est spécialiste.
Il existe bien entendu d’autres méthodes que l’on associe au génie végétal ou qui le remplace.
Nous vous invitons à en prendre connaissance ici ou à nous contacter directement ci-dessous.
L’équipe CHOGNOT