Nous allons ici aborder la problématique des Espèces Exotiques Envahissantes, EEE, de manière générale.
CHOGNOT constate chaque jour les conséquences qu’elles entrainent sur le biotope local mais également les solutions qui existent ainsi que les procédés mis en œuvre. Pour certaines espèces, aucun traitement n’est fixé. Nous expérimentons donc comme de nombreuses entreprises de génie Ecologique, différentes solutions. Nos échanges lors des réunions entre Professionnels du Génie Ecologique, nous permettent d’échanger sur nos expériences et retours pour définir encore aujourd’hui, la meilleure technique à adopter pour affaiblir certaines espèces. On ne parlera pas d’éradiquer dans cet article donc mais bien de lutter.
Intro :
Les échanges internationaux sont de plus en plus intenses, de plus en plus denses, et leur développement est en perpétuelle croissance. Cet essor du commerce et du transport a permis à des espèces végétales d’envahir de très larges territoires de façon extrêmement rapide. Ces invasions ont la plupart du temps déstabilisé les écosystèmes déjà existants, faisant parfois disparaître des espèces locales. Il apparaît donc fondamental de rééquilibrer le biotope en contrôlant ces espèces, dans le respect de la faune et de la flore locales.
Grâce à son expertise et son professionnalisme, CHOGNOT vous accompagne et protège la biodiversité. Chaque chantier mené fera l’objet d’un premier passage à pied pour s’assurer qu’aucune EEE n’est présente et si tel est le cas, proposer un traitement adapté.
La Jussie par exemple est une plante aquatique Sud-Américaine qui a été introduite en France pour décorer les bassins d’agrément. Elle a une grande capacité d’adaptation de colonisation et de prolifération. Cette espèce végétale s’est donc reproduite de manière très rapide et est devenue une grave menace pour les écosystèmes des cours d’eau.
Elle provoque l’appauvrissement voire la mort de l’écosystème aquatique dans lequel elle évolue, c’est-à-dire son eutrophisation.
Lorsque le plante se décompose elle génère un déficit en oxygène qui limite ou empêche la vie aquatique et crée donc des zones sans vie. Elle se propage dans l’eau mais aussi à sa surface formant un rideau opaque qui ne laisse passer aucune lumière et entraine la multiplication des algues et donc des bactéries. C’est également le cas de la Myriophylle, l’Azolla et l’Élodée.
La Renouée du Japon est également une espèce envahissante très préoccupante. Sa croissance peut atteindre 1 à 8 cm par jour et, dépourvue de prédateurs locaux, elle est très défavorable à la biodiversité. Son expansion peut être fulgurante tout comme l’extinction des espèces végétales et animales qu’elle colonise. Elle fait reculer les populations d’amphibiens, de reptiles et d’oiseaux vivants aux abords des cours d’eau, de manière significative et inquiétante. Il est en outre extrêmement difficile voire impossible de l’éradiquer d’un milieu après implantation.
Les solutions pour venir à bout de ces plantes ne sont souvent pas totalement satisfaisantes. C’est un travail de chacun et beaucoup de réunions d’informations qui permettent de profiter du retour d’expérience de chacun. Aucune technique ou procédé n’est figé pour traiter ces espèces envahissantes. Un traitement avec une efficacité totale n’existe pas. Certains expérimentent le bâchage , d’autres l’arrachage manuel, d’autres le curage mécanique et bien d’autres essais encore. Toutefois, chaque petit combat gagné contre ces espèces permet à une flore et une faune locale ne conserver leur écosystème d’origine.
D’autres espèces envahissantes ne concernent pas directement les milieux aquatiques dans le sens ou ils ne recouvrent pas les rivières, canaux ou fossés. Toutefois, ils poussent à côté et profitent de l’écoulement d’eau pour transporter leur graine.
L’herbe de la Pampa par exemple est une graminée géante figurant parmi les espèces végétales les plus invasives. Très à la mode en ce moment dans nos maisons, ces jolis plumeaux contiennent plus de 5000 graines et permettent une prolifération en un temps record. Cette plante utilise la quasi-totalité des ressources nutritive du sol au détriment des espèces locales : elle monopolise, l’eau, les nutriments et la lumière et a donc un impact terrible sur la biodiversité, et ce, très rapidement.
Originaire d’Asie, c’est un arbre qui peut produire jusqu’à 3 millions de graines. Sa prolifération est donc impressionnante.
Le Buddleia prend la place des espèces locales et fait régresser les espèces végétales qui maintiennent les berges et favorise donc leur érosion.
C’ est une plante toxique, les larves ne peuvent donc pas se nourrir de ses feuilles, et son nectar est pauvre en sucre et ne sustente pas suffisamment les papillons. Cette anomalie diminue la population de pollinisateurs et entraîne une perte de biodiversité.
Certaines espèces sont allergènes, dangereuses au niveau respiratoire et cutané. Lorsqu’une espèce de ce type est identifiée sur un chantier, CHOGNOT prend aussitôt des dispositions particulières (EPI, masques, gants, combinaisons). On ne soupçonne pas les dégâts que peuvent faire l’Ambroisie par exemple sur l’humain et même certains animaux.
Également appelée « herbe de la saint jean », « herbe à poux » ou « absinthe de pays », l’Ambroisie est une plante extrêmement allergisante, et la dissémination de son pollen entraine de nombreuses pathologies comme la rhinite, l’asthme, la trachéite, la conjonctivite, l’urticaire, l’eczéma…etc.
Originaire d’Amérique du Nord, elle apparait en France au milieu du XIXème siècle et depuis lors n’a plus cessé de coloniser son environnement et représente une menace pour l’agriculture et les écosystèmes locaux. Tout le sud de la France est aujourd’hui concerné, puisqu’avec son sol chaud, sec et sablonneux, il réunit les conditions idéales à la prolifération de l’Ambroisie. Ses graines survivent jusqu’à 10 ans, et réapparaissent lorsque le sol est travaillé, remué par l’Homme.
Cette plante cause un problème majeur de santé publique et il apparaît primordial de la stopper, encore faut-il la reconnaître et savoir la traiter.
Les équipes de terrain CHOGNOT fortes de leur expérience et de leur expertise, connaissent ces espèces, savent les distinguer, les isoler, les traiter et s’en débarrasser (par séchage, par incinération ou autres). Il y a de nombreuses autres espèces végétales qui gagnent nos milieux humides, milieux secs, espaces agricoles et espaces de pâturage. Parfois , la réintégration d’animaux sur les terrains permet de stopper la prolifération des espèces et d’équilibrer l’écosystème.
Conclusion
CHOGNOT, agit ici en protecteur des écosystèmes environnants en éradiquant ou en contrôlant des espèces végétales invasives qui mettent à mal ou détruisent littéralement la flore et la faune du milieu dans lequel elles évoluent.
Demandez l’aide d’un professionnel et contactez l’entreprise CHOGNOT.
L’équipe Chognot