PROTECTION DES BERGES
LES TECHNIQUES DE SOUTÈNEMENT ISSUES DU GÉNIE CIVIL
Les berges naturelles abritent une biodiversité importante et spécifique, elles ont un rôle de « corridor biologique » et sont en permanente activité. Il est fondamental de les préserver et de les protéger de l’érosion notamment.
CHOGNOT, spécialiste de l’ingénierie au service de l’aménagement et de la protection des milieux naturels, met en œuvre différentes techniques issues du génie civil, seules ou en association avec des techniques de génie végétal pour la sauvegarde des berges et cours d’eau :
Pour en savoir plus sur les techniques de soutènement, contactez-nous directement en cliquant sur le bouton ci-dessous ou découvrez les différentes techniques ci-après.
1 / L’ENROCHEMENT
L’enrochement ou cordon d’enrochement consiste à agglomérer des blocs de pierre le long des berges à traiter pour ériger « un mur ». La première rangée de blocs est placée dans une tranchée pour faire un ancrage. Les espaces entre les rochers peuvent être comblés avec des matériaux meubles comme de la terre, du sable ou avec du béton pour les liaisonner entre eux et obtenir un ouvrage monolithique. Auparavant, un géotextile est posé entre les matériaux rocheux et la berge pour éviter un affouillement ou la création de renards. Il faudra bien-sûr inspecter et entretenir régulièrement l’ouvrage. Il est presque systématiquement nécessaire de revégétaliser les berges en complément des enrochements avec un ensemencement ou des plantations pour stabiliser le haut de berge et éviter une forte montée de température de la structure minérale.
2/ LES PALPLANCHES
C’est une technique très utilisée pour le soutènement, les défenses de berges de rivières et canaux, quais fluviaux et maritimes. Dans le cas de protection de berge ou mur de soutènement, nous terrassons la berge pour ficher le rideau de palplanches et remblayer derrière ce dernier. Ces éléments, souvent métalliques, sont façonnés pour être battus en terre et s’emboîter les uns aux autres de manière à créer un rideau ou un caisson. Ils peuvent être en bois, en acier ou en PVC recyclé. Ces éléments mesurent fréquemment de 6 à 18 m et ils peuvent être enfoncés jusqu’à 75% de leur longueur selon les poussées exercées.
Cette technique s’exécute assez rapidement, retient les terres, permet une bonne étanchéité et constitue une construction relativement rigide et pérenne. Les palplanches peuvent également être utilisées pour coffrer un élément béton, batarder ou réaliser un blindage de fouilles.
3 / LES GABIONS
La cage gabion, avant d’être utilisée en soutènement ou en élément paysager, était une technique fluviale pour créer un bajoyer minéral. Les gabions sont des cages grillagées métalliques et inoxydables à l’intérieur desquelles sont disposées des pierres non gélives, c’est-à-dire qu’elles ne s’abîment pas sous l’action combinée du gel et de l’eau. Ces structures modulaires ont l’avantage de s’adapter aux mouvements du sol, s’intègrent parfaitement dans l’environnement naturel et représentent un grand avantage pour la biodiversité. Il existe aussi des gabions sacs souples composés de grillage double torsions que l’on peut associer à des boudins d’hélophytes par exemple.
4 / PAROIS TYPES BERLINOISE
C’est un type de soutènement qui retient la terre lorsque la réalisation de talus est impossible. Il est formé de profilés métalliques espacés de 1,80m à 3m et d’un blindage en bois, en prédalles ou en acier. Les profilés sont insérés à la verticale soit par forage soit par battage soit par vibro-fonçage. Ensuite vient le blindage inséré en force entre les profilés tout au long du terrassement.
Conclusion
Toutes ces techniques sont également utilisées dans le cadre de la défense à la mer et de lutte contre les inondations. Lorsque nous repensons aux terribles conséquences que la tempête Xyntia a eu sur l’environnement de notre région, mais aussi lorsque nous mesurons son impact épouvantable sur les populations, nous prenons pleinement conscience du caractère essentiel que revêt la protection de nos digues.
Il est aussi très important de concilier l’urbanisme et l’écosystème, un seul territoire étant souvent occupé par les deux. .
CHOGNOT met au service de toutes les collectivités son expertise et son professionnalisme dans le domaine de l’aménagement, mais également de l’entretien et de la restauration des cours d’eau. N’hésitez pas à nous contacter.
L’équipe Chognot